Hier soir s’est déroulé une dure bataille. Une escadre de la flotte italienne est allée à la rencontre de la flotte française en Méditerranée. 60 minutes après les premiers repérages mutuels, c’en était fini.
Voyons de plus près ce qu’il s’est passé…
La Reggia Marina avait, pour l’occasion, demandé de l’aide à son allié allemand, qui a répondu, extraordinairement, en affectant 2 sous-marins type VII et 2 FW200Kondor, travaillant de concert (quand on sait qu'historiquement le gros n'était pas très alliance inter-arme, on en vient à se demander comment ils ont pu coller des pouvoirs qui allient les sous-marins et les avions dans ce jeu) qui sont venus supporter le Vittorio Venetto et le Duca d’Aosta. Le Nordmark, croiseur auxiliaire, étant dans les parages est venu prêter main forte (100 points en tout). En face, la Marine Nationale affichait le Richelieu, le Gloire et le Terrible, aidés par l’HMS Ajax et l’HMS Javelin (99 points en tout).
Les 20 premières minutes (2 premiers tours) ont été pauvres en action, les navires se plaçant au mieux. Lors des 10 suivantes, les canons ont entamé leur chant, et au bout de 10 minutes, l’Ajax et le Javelin, avancés dans une position trop défavorable ont coulé sous les coups conjoints d’un Kondor tout d’abord, puis des 2 navires italiens qui ont fait feu de toutes leurs pièces. La réponse dans le même temps du Richelieu sur le Duca d’Aosta fut rapide et mortelle pour le croiseur italien, qui s’est couché après 2 salves d’armements primaires et secondaires.
A ce moment, le Vittorio Venetto est quasi seul, accompagné de 2 FW200 Kondor qui se relaient autour des cibles. Les sous-marins, lents, commencent juste à arriver sur zone.
Dans les minutes qui suivent, le Richelieu prend à parti le cuirassé italien, qui au lieu de répondre sur son agresseur, envoie ses obus sur le croiseur et le destroyer français. Quelques instants plus tard, le Vittorio Venetto est sérieusement touché, mais il a coulé ses 2 cibles, et les sous-marins commencent leur ballet de torpilles, qui endommagent le Richelieu.
Lorsque le cuirassé italien pousse son dernier râle, un des sous-marins allemands prend en chasse le cuirassé français et l’envoie par le fond, alors qu’il est presque désengagé.
A la fin des combats, le Nordmark, touché mais encore flottant quitte la zone, accompagné par 2 sous-marins et les 2 Kondors rentrent à leur base.
Le jeu aura duré 7 tours (soit 70 minutes selon les règles), et a coulé l’intégralité des navires alliés, et les navires italiens côté Axe. La partie ayant des pions objectifs sur la carte (et le Français en ayant récupéré 1), les scores sont de 99 points pour l’Axe contre 101 pour l’Allié. Victoire donc très marginale des Alliés, bien qu’ayant perdu tous les navires engagés.
Que dire de ce jeu, joué avec les règles de base ?
Très « chance » aux dés, pour sûr, mais très sympa. On voit mal cependant des scénarios finir sans la destruction intégrale d’une des flottes. Pour les prochaines parties, il faudra mieux cadrer les scénarios. De plus, il existe des règles trouvables sur le net (depuis www.boardgamegeek.com) qui permettent d’affiner le jeu sans le complexifier. La prochaine partie sera certainement plus réaliste, en conservant son côté fun. Attention ! Ce n’est pas un jeu de simulation de combat naval, mais plutôt un jeu « Beer and Pretzel », qui prend néanmoins 2m carrés et 2h de temps. En tout cas, c’est bien sympa !