MONTELIMAR
(26-28 MARS 2024)Pour retrouver le musée il suffit de suivre la route indiquée par le Mirage IIIB Salut à tous
Mardi matin je suis à parti à Montelimar moins pour faire le plein de nougat que pour visiter le
Musée Européen de l'Aviation de Chasse (MEAC). Ce musée à vu le jour le 10 juin 1985 sur la commune d'Ancone à proximité de l'aérodrome de Montelimar.
Cette implantation est logique pour un musée consacré à l'aviation et en arrivant sous la pluie je me suis plus à imaginer l'arrivée de vénérables aéroplanes qui ensuite prennaient une retraite bien méritée bichonnés par les soins attentifs de bénévoles passionnés.
Bon bien entendu je ne pense pas que le Mirage IV et la Caravelle qui y sont exposés se sont posés sur la piste juste à côté mais poétiquement c'était beau.
Le Musée est organisé en plusieurs hangars avec des avions exposés à l'extérieur qui sont certes exposés au soleil et à la pluie mais semblent dans un bon état général.
Comme souvent pour ce genre de musée en France les avions ont été installés au Chausse-Pied ce qui ne permet pas forcément de faire de bonnes photos ou alors il faut avoir des talents de contorsionniste ce qui est loin d'être mon cas.
Lockheed T-33 aux couleurs de la LuftwaffeA l'entrée vous êtes accueillis par un Lockheed T-33, version d'entrainement du P-80 aux couleurs de la Luftwaffe. Pour l'anecdote, les bornes du parking sont d'anciens paniers à roquettes de 68mm transformés. Au loin on peut déjà apercevoir un C-160 Transall et un Jaguar A, un avion pour lequel j'ai une affection particulière.
Mirage 2000-5 de la ROCAF et ci-dessous le Stampe SV-5Dans le hall d'accueil on trouve une maquette d'un Mirage 2000-5 aux couleurs de la Republic of China Air Force (RoCAF), l'armée de l'air de Taïwan et celle d'un Mirage 50. On trouve également un biplan Stampe SV-5, un appareil de conception et de fabrication belge une fois.
De haut en bas : un Mirage IIIDS, deux photos d'un Mirage IIIRS et une photo d'un Mirage IIISLe premier hangar est appelé
Hangar Suisse pour la simple et bonne raison que trois Mirage III utilisés par les Troupes d'Aviation helvétiques y sont exposés, un Mirage IIIS (l'équivalent du C), un Mirage IIIBS (équivalent du B) et un Mirage IIIRS (l'équivalent du R), des appareils chargés respectivement de la chasse, de l'entrainement et de la reconnaissance photographique.
Sièges (éjectables ou non) et un Wright R-1820-82BOn trouve également de nombreuses maquettes, des sièges (éjectables ou non), des moteurs qu'il soient à réaction ou à piston.
C-160 Transall et Jaguar ASous la pluie dromoise j'ai pu voir les appareils exposés à l'extérieur, des appareils militaires de combat, d'essais et de soutien, des appareils français, belges, américains et allemands.
Caravelle du CEV (Centre d'Essais en Vol) et Falcon 10 lui aussi utilisé pour les essais en volDe haut en bas : Dassault MD.312 Flamant, Dassault Mirage IIIE et 5BA belge, un Lockheed F-104 Starfighter, un Max Holste MH.512 Broussard, un Lockheed T-33 et un Douglas DC-3AJ'aurais bien aimé visiter l'intérieur de la Caravelle du CEV mais elle était fermée pour réparations à cause de sombres abrutis qui ont dégadé l'intérieur. Au passage j'ai remarqué un nombre très élevé de panneaux incitant les parents à surveiller les enfants ou à ne pas franchir les lignes de sécurité !
De haut en bas : maquette de la famille Alpha Jet, Dassault Super Mystère B.2 Mirage F-1C et Etendard IVM, Morane-Saulnier MS-760 Paris, Fiat G-91,Dassault Etendard IVM, Dassault MD-450 Ouragan, Dassault Super Mystère B.2, De Havilland Vampire T. Mk 11 et le prototype n°4 du Mirage 2000Le deuxième hangar dit
Hangar Nord accueille de nombreux avions français et étrangers que ce soit un Dassault Mystère IVA, un Dassaut MD.450 Ouragan, un Dassault Super Mystère B.2, un Fiat G.91, un Dassault Etendard IVM, un Saab 37 Viggen, un Morane-Saulnier MS.760 Paris, un De Havilland Vampire T. Mk 11 ou encore de nombreuses maquettes et accessoires.
Fouga MagisterEmbraer Tucano et Aérospatiale EpsilonOn trouve ensuite un hangar consacré aux avions d'entrainement français avec un Fouga Magister, un Embraer Tucano et un Aérospatiale Epsilon.
De haut en bas : Mirage IVA et Jaguar A, Alouette II, Mig-19 (Lim-5),Mig-23, Mig-21UTI, Douglas A-4SU Skyhawk, Bréguet Alizé, Mirage 2000B, PZL TS-11 Iskra, Mirage IIICAprès un cours passage par le Musée des Transmissions, on termine par le
Hangar Sud dont la pièce maitresse est un Mirage IVA qui prend sous son aile un Jaguar A dont les réacteurs sont apparents (
NdA je ne sais pas si c'est le Jaguar endommagé pendant la guerre du Golfe ou une façon de montrer l'intérieur de «l'avion carré»).
On trouve également un avion d'entrainement polonais PZL TS.11 Iskra, un Mig-23, un Mig-21UTI aux couleurs est-allemandes, un Douglas A-4SU Skyhawk aux couleurs singapouriennes, un Vought F-8E(FN) Crusader, un Mirage 2000B, un Mig-19 (Lim-5 version fabriquée sous licence en Pologne) et une Alouette II, seul hélicoptère exposés à ma connaissance.
De haut en bas : Hawker Hunter F. Mk 58, Mirage F-1CT, Dassault Dornier Alpha Jet A, Republic F-84F Thundershreak, Fouga MagisterA l'extérieur on trouve donc un C-160 Transall et un Jaguar A, un Douglas DC-3A, trois T-33, un Mirage 5BA belge, trois Mirage III français, le quatrième prototype du Mirage 2000, un Alpha Jet A, version d'attaque de l'appareil franco-allemand, un Republic F-84F Thundershreak, un Lockheed F-104 Starfighter, un Falcon 10 d'essais, la Caravelle du CEV déjà mentionnée mais aussi le premier avion fabriqué par Dassault, le MD.312 Flamant ou encore le Max-Holste MH-512 Broussard.
En conclusion ce musée est top avec les réserves que j'ai émis plus haut. La boutique est chiche ce qui m'à déjçu mais rassuré en même temps car cela m'à éviter de flinguer mon budget.
Bien entendu je le recommande à tous les amateurs d'aviation qui passent dans la région.
L'après-midi j'ai visité le Château de Montélimar qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Par exemple le logis seigneurial comprenait des jeux d'éveil pour les enfants ce qui était certes intéressant mais j'aurais préféré une vrai exposition sur le château et son utilisation ultérieure (siège administratif de 1622 à 1791 prison de 1791 à 1926). quant à la Chapelle Saint Michel désacralisée, il n'y avait rien à avoir ou presque.